Ágnes Bencze

Physionomies d’une cité grecque : développements stylistiques de la coroplathie votive archaïque de Tarente


  20 décembre 2023


Notice bibliographique de l'ouvrage

  • Auteur(s) : Ágnes Bencze
  • Titre complet de l'ouvrage : Physionomies d’une cité grecque : développements stylistiques de la coroplathie votive archaïque de Tarente
  • Édition : CJB
  • Collection : Collection du Centre Jean Bérard, N° collection : n°41
  • Année de publication : 2013
  • Numéro ISBN : 978-2-918887-14-0
  • Disponibilité au CJB : disponible
  • Édition électronique

    Cette publication est consultable en ligne, à l'adresse suivante : https://books.openedition.org/pcjb/5229
    Numéro ISBN de l'édition électronique : 9782380500028


Dès 1879 des milliers de terres-cuites figurées ont été découvertes sur les sites qu’occupaient dans l’antiquité les sanctuaires de Tarente. Malgré l’intérêt suscité par ces documents tant du point de vue artistique qu’iconographique, aucun classement
exhaustif n’en avait jamais été tenté, alors qu’il s’agit du seul moyen de retracer l’histoire de cette production. On propose, donc, ici pour la première fois un catalogue systématique des types coroplastiques de l’époque archaïque, fondé sur l’examen direct des plus importantes collections de terres cuites tarentines.

La période choisie correspond, dans l’ensemble du monde grec, à une recherche des formes d’expression artistique caractérisée par la concurrence entre plusieurs styles communautaires ; dans ce cadre, on s’est intéressé principalement à définir les traits qui peuvent caractériser le langage formel d’une colonie italiote telle que Tarente archaïque, à travers une classe de production quantitativement importante, susceptible de refléter les changements du goût d’une communauté. L’hypothèse d’une première phase éclectique qui aurait précédé l’émergence d’un véritable « style tarentin » est apparue comme une hypothèse de travail plausible, à partir de laquelle on a procédé à la reconnaissance des divers apports stylistiques extérieurs, qui contribuèrent, avant la fin de l’époque archaïque, à la naissance d’une culture artistique locale. A travers la reconnaissance des sources artistiques et de l’élaboration de la première forme « canonique » du type iconographique le plus important de la cité, celui du banqueteur couché, on est parvenu aussi à formuler une hypothèse concernant le culte, auquel il était lié.