Ateliers de formation


  4 janvier 2024


Programme MAGI
2 au 8 mai 2012, Archéologie des produits biologiques : problématiques et méthodes
Cet atelier doctoral a été organisé dans le cadre du projet MAGI (Manger, boire, offrir pour l’éternité en Gaule et Italie préromaines) financé par l’Agence Nationale de la Recherche, l’École française de Rome et le Centre Jean Bérard de Naples (USR 3133), associés à l’AOROC (UMR 8546), à l’UMR 5140, Archéologie des sociétés méditerranéennes, et au Laboratoire Nicolas Garnier.
 

L’archéologie des produits biologiques constitue un nouveau champ d’études en cours de développement en sciences humaines sous l’effet d’un recours plus systématique aux analyses scientifiques. Conformément à cette optique pluridisciplinaire, l’objectif de ce stage fut non seulement de présenter à un public d’étudiants inscrits en thèse et de chercheurs en archéologie et histoire du monde gréco-romain antique, ou en chimie appliquée à l’archéologie, par des cours théoriques, un bilan de ces travaux, mais aussi de les initier, par des études de cas et une formation pratique sur le terrain, aux analyses botaniques, chimiques et génétiques des produits biologiques liés à l’alimentation, aux libations, aux fumigations et aux soins du corps, en mettant tout particulièrement l’accent sur les potentialités et les limites de ces nouvelles approches.
 
Les cours théoriques se sont déroulés à l’École française de Rome, piazza Navona 62. Des synthèses historiographiques et méthodologiques sur l’étude des différents types de contenus biologiques, sur l’apport de l’archéobotanique et des analyses chimiques et physico-chimiques, sur l’interprétation des marqueurs chimiques, ont alterné avec des présentations de cas particuliers tels que les salaisons, les produits de la ruche, les aliments, les boissons, les huiles et les parfums et les oléo-résines, et l’apport de la palynologie en contexte funéraire. 

Dans les musées de la Villa Giulia et de Cerveteri des cours pratiques ont porté sur les différentes problématiques et les approches méthodologiques selon les types de contenants, et ont donné lieu à une initiation aux méthodes de fouille et de prélèvement archéobotanique, avec approche granulométrique, chimique et génétique. Le stage s’est achevé par un bilan sur la formation.

Ont suivi cette formation :
R.-M. Bérard (doctorante, Université Paris I), I. Andujar Bonora (doctorante, EPHE/Université de Valence [Espagne]), R. Colombi (archéologue indépendante, Sassari), E. De Faucamberge (post-doctorante, UMR 7041 ArScAn), S. De Larminat (post-doctorante, UMR 8167 « Orient et Méditerranée »), B. Del Mastro (archéologue, Université Suor Orsola Benincasa, Naples), F. Galiffa (archéologue, Cerveteri), N. Ledouble (technicienne de fouilles, Maillé), P. Marongiu (chercheuse en biologie, Università degli Studi di Sassari), D. Tonglet (doctorante, Université Libre de Bruxelles), C. Rossi (chercheuse, Université de Padoue), S. Norberto Porta (archéologue, Università degli Studi di Milano).

Ont encadré cette formation :
E. Botte (EFR), M. Botto (CNR Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico), J.-P. Brun (Collège de France), L. Cavassa (USR 3133 CJB CNRS/EFR), R. Corbineau (doctorant, UMR 7298 LA3M CNRS/Université Aix-Marseille), S. Dallongeville (post-doctorante UMR 8516 LASIR CNRS/Université de Lille1), D. Frère (UMR 8546 AOROC CNRS/ENS Paris), N. Garnier (Laboratoire Nicolas Garnier), C. Hanni (ENS Lyon, plateforme PALGENE), L. Hugot (Université de la Rochelle), V. Jolivet (UMR 8546 AOROC CNRS/ENS Paris), Ph. Marinval (UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes CNRS/Université Paul Valéry Montpellier), Cl. Pouzadoux (USR 3133 CJB CNRS/EFR CJB), Rui Manuel Lopes Sousa Morais (Faculdade de Letras da Universidade do Porto).

Programme « Italia Picta »
1er-5 juillet 2013, l’Italie « à parts égales ». Comment faire l’histoire de l’Italie avant la conquête romaine ?
Le Centre Jean Bérard a accueilli quatorze doctorants et douze chercheurs pour l’atelier doctoral organisé dans le cadre du programme « Italia Picta » de l’EfR. Les conférences et la présentation des étudiants qui ont eu lieu aussi bien dans les salles de la via Crispi, que dans le musée de l’antica Capua à Santa Maria Capua Vetere ont été complétées par des visites de sites et de musées avec Gianluca Tagliamonte (Università di Lecce) et Francesco Sirano (Soprintendenza per i Beni archeologici di Caserta, Benevento, Salerno, Avellino), au sanctuaire du Monte San Nicola de Pietravairano, théâtre et Museo Archeologico Sidicino de Teano, musée archéologique d’Allifae, Museo Civico « R. Marrocco » de Piedimonte Matese.