Modes d’habiter à Pompéi à l’époque républicaine
diffusion et utilisation du type de la maison à atrium testudinatum
Dernière mise à jour : 3 mars 2021
Le Programme
Le projet, initié sur le terrain en juillet 2019, est centré sur l’habitat urbain de Pompéi, en particulier sur les maisons à atrium testudinatum, et fait l’objet d’une double approche, architecturale et sociologique.
Il s’agit d’explorer un type d’habitat propre à l’époque républicaine sous l’angle de ses spécificités architecturales, indicateur « de modes d’habiter » et expression de l’une des composantes de la population urbaine. Le projet concerne les mutations qu’ont connues ces habitations et en appréhende leurs réaménagements de la fondation de la ville jusqu’en 79. La variété de l’échantillon pris en compte nous permet d’analyser des formes et des modes d’utilisation distincts de la maison à atrium testudinatum. En effet, les maisons sélectionnées, VI 11, 11-12/7 et I 16, 5-7, ont été édifiées à des moments divers de l’époque républicaine et témoignent de niveaux de richesse hétérogènes, à l’appui des caractéristiques de leur agencement et de leurs décors. De plus, elles appartiennent à deux secteurs de la ville qui ont connu un développement urbain et social différencié et spécifique.
Le projet, porté par l’université Paris Nanterre, est inscrit dans les programmes du Centre Jean Bérard (USR 3133, CNRS-EFR), notamment dans l’axe 2 « Espaces, économie et artisanat dans les cités vésuviennes », sous-axe « Organisation et gestion des espaces urbains et périurbains » et fait partie des dossiers de la Mission archéologique « Italie du Sud » du MEAE. Le projet est associé à l’Università degli Studi di Napoli L’Orientale et a obtenu une concession de recherche et de fouilles archéologiques (Prot. MIBACT DGABAP 0019331 du 26/06/2020) du Ministero per i Beni e le Attività Culturali e del Turismo. Enfin, il est inscrit dans les axes de recherche de l’équipe ESPRI (Espaces, pratiques sociales et images dans le monde grec et romain), UMR 7041/ArScAn, dont les terrains insérés dans l’espace méditerranéen permettent, par leur diversité, de croiser les modes d’habiter.
Responsables d’opération
Pascale Ballet, Université Paris Nanterre, UMR 7041 ArScAn – ESPRI
Dora D’Auria, Università degli Studi di Napoli L’Orientale
Autorité nationale présente
Parco archeologico di Pompei - MiBACT
Numéro de concession
MIBACT DGABAP Prot. n. 0019331 du 26/06/2020
Composition de l’équipe de terrain
Pascale Ballet, Université Paris Nanterre, archéologue
Dora D’Auria, Università degli studi di Napoli L’Orientale, archéologue
Guilhem Chapelin, Centre Jean Bérard (USR 3133, CNRS-EFR), architecte
Federica Giacobello, Univesità degli studi di Milano Statale, archéologue
Marcella Leone, Centre Jean Bérard (USR 3133, CNRS-EFR), archéologue - céramologue
Partenariats institutionnels
CJB, Université Paris Nanterre, Università degli studi di Napoli L’Orientale, Parco Archeologico di Pompei
Établissements porteurs de l’opération
CJB, Université Paris-Nanterre
Organismes financeurs
MESRI, MEAE (Mission archéologique « Italie du Sud »), UMR 7041 ArScAn-ESPRI
Production scientifique
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- Pompéi, situation des maisons étudiées
- MiBACT | G. Chapelin
Mots-clés
Antiquité romaine, Pompéi, Samnites, Romains, architecture domestique, domus, archéologie du bâti.